Procès Verbal de la journée de mobilisation du 04 février 2010 en Corse
Ce jour, 04 février 2010, était prévu dans toutes les préfectures régionales de France un rassemblement des personnels ONCFS, ONEMA et Parcs Nationaux afin de porter plus en avant nos revendications. Pour la région Corse, une vingtaine d’agents de ces services était présent. Une délégation de 6 personnes a été reçue par Monsieur le Directeur de cabinet du Préfet de Corse durant une trentaine de minutes. Celui-ci a fait preuve d’une grande écoute et nous assuré de la transmission de nos doléances au plus au niveau.
A la mi-journée, nous avons pris connaissance des résultats de l’entrevue ministérielle des syndicats et de l’écho défavorable donné à nos revendications. Afin d’éviter un essoufflement progressif de notre mouvement et lui permettre au contraire de gagner en crédit, nous proposons à l’intersyndicale une série de mesures à mettre en place et relayer au niveau national, avec par ordre prioritaire :
- Réécriture du mot d’ordre syndical, en simplifiant les revendications nationales au simple changement statutaire. Les autres revendications, notamment indiciaires, devant être négociées de fait ultérieurement, lors de la rédaction des nouveaux statuts.
Il est essentiel d’y associer en parallèle le statut 98, qui devra être terminé en mars 2010, dans son écriture définitive.
- Couvrir le mouvement des agents dans les services, en précisant par des actes précis écrits la véritable nature de notre action. Par exemple, il est indispensable de préciser la teneur de la rétention administrative pour les Chefs de service (non transmission de CRPV dans les DR et au niveau de la Direction de la Police, saisie de l’activité GEACO uniquement sur papier et non par le biais du nouveau programme mis en place.).
Convaincre enfin les autres personnels de nos établissements (administratifs, ouvriers, techniques – statuts 98) de rejoindre totalement notre mouvement, le mot d’ordre syndical concernant le personnel devant également les couvrir.
- Lister une série de mesures handicapantes pour établir les nouvelles actions à porter au niveau local et/ou national. Pour exemple :
Pour l’ONCFS :
o Annoncer l’annulation pure et simple dans le temps des diverses missions nationales et régionales techniques et de police, et ce jusqu’à l’ouverture réelle des négociation : Missions régionales police des Turdidés dans le sud de la France, mission nationale de contrôle des migrateurs au col de l’Escrinet, fin des constats loups (expertise et prise de plainte)…
o Pour les formateurs ONCFS, ne plus assurer les formations au Centre du Bouchet.
Pour l’ONEMA :
o Boycotter les plans de contrôle en cours de rédaction et les pêches électriques à venir.
o Ne plus assurer de contrôle police pour les divers programmes LIFE.
Pour l’ensemble :
o Envisager de programmer et d’identifier de nouveaux contacts pour relayer notre action au plus niveau (Associations de protection de la nature (LPO, FNE, WWF, Greenpeace…), personnes médiatiques (Nicolas HULOT, présentateurs radios d’émissions sur l’Environnement…)
- Sur un autre registre, prévoir des prises de paroles systématiques de la part des agents en uniforme auprès de chaque tendance politique lors des meetings électoraux pour les élections régionales à venir.
- Prévoir une manifestation nationale de grande envergure devant notre ministère de tutelle à Paris, en anticipant les déplacements de l’ensemble des personnels, insulaires compris (DOM,COM et CT Corse). La planification de cette action devra tenir compte de la nécessité d’accentuer progressivement notre action sur 2 semaines environ.
- Penser à la possibilité d’une action forte lors du prochain Salon de l’Agriculture à Paris.
Enfin, il nous paraît nécessaire de revoir notre politique de communication et de chercher à uniformiser l’information à tous les niveaux.
Les agents de l’ONCFS et de l’ONEMA affectés en Corse