Eléments de réflexions sur le mouvement en cours
Agissons tous ensemble
Voici un point sur le mouvement syndical en cours, issu d’une réflexion commune des agents du service départemental du Rhône, afin de faire part d’idées sur les suites du mouvement et d’offrir un soutien aux syndicats. Il tient compte du fait que des agents commencent à se poser des questions sur l’utilité du mouvement tel qu’il existe aujourd’hui et surtout sur l’impact réel au ministère. Il nous semble que les revendications doivent être développées et précisées, que les actions entreprises doivent également être précisées et devenir plus fermes. Enfin, la médiatisation de notre mouvement doit devenir une priorité à l’échelle locale comme nationale. Chaque agent doit être moteur, chacun à son niveau. Vous trouverez dans ce premier document nos positions, nos attentes et nos idées. Elles sont à enrichir, à discuter, à relayer au mieux afin de l’enrichir, pour la transmettre ensuite dans l’ensemble des régions, afin d’avoir, d’ici peu, une ligne claire de conduite et d’actions à mettre en œuvre.
Plate forme revendicative :
Concernant les revendications actuelles (rappelées ci-dessous), elles semblent partagées par l’ensemble des agents du SD69. Par contre, la liste ne semble pas exhaustive et un ou deux point ne sont pas assez clairs.
Liste actuelle :
1. Revalorisation de nos grilles salariales
2. Intégration des prîmes dans le traitement de base
3. Equilibrage du régime indemnitaire entre établissements
4. Ouverture de négociations pour le passage des catégories C en B et des catégories B en A
5. Révision des modalités de déroulement de carrière
6. Bonification statutaire liée à la pénibilité au travail
7. Résorption des retards de gestion dont validation des services à l’ONEMA
8. Maintien de l’intégrité fonctionnelle de nos établissements.
Sur le point 4, nous pensons qu’il est nécessaire d’ouvrir des négociations pour revoir la pyramide d’emploi des corps d’ATE et TE en créant une catégorie A (utilisation des fiches métier, droit à un déroulement de carrière…) ; l’objectif est de créer un ascenseur social qui bénéficiera à l’assemble des catégories.
Le point 5 manque de clarté… il serait bon de préciser l’idée(s) sous-jacente(s).
Rajouter à la liste des revendications :
· Augmentation des indemnités versées pour le travail réalisé la nuit et les dimanches ou jours fériés
· Création de vrais débouchés dans un corps de catégorie A
· Mettre en œuvre un système de paiement des heures supplémentaires
· Mise en place rapide du nouveau statut pour les contractuels
Notre cible :
Il nous semble important de ne pas se tromper de cible ! A l’heure actuelle le cœur de la cible est le MEEDDM car c’est là que nos revendications peuvent être traitées.
Il ne nous paraît pas essentiel de conduire des actions qui ne toucheront à terme que notre direction (déstabilisant ainsi au mieux notre propre structure) alors que parallèlement l’on demande le maintien de l’intégrité des établissements.
Y a t’il des éléments qui nous montrent que notre établissement ne nous soutient pas dans notre mouvement ?
Nos actions doivent viser le MEEDDM ! Cela passe certainement par la mise en place d’une stratégie de communication pour que « leurs oreilles » nous entendent.
Moyens d’action et clarifications de ces moyens :
D’une manière générale, il serait bon de lister quelles tâches doivent être accomplies ou pas par les agents, toujours en vue d’une cohérence et d’une uniformité d’action :
- Transfert du téléphone au ministère : résultat de l’action ? qui est gêné par cette action ? la ligne répond-elle aux appels ?
- Téléphone portable individuel : doit-on s’en servir ? Pour informer l’interlocuteur de notre action ?
- Toujours pas d’action de terrain en matière de police. Par contre, l’activité « surveillance générale des territoire » peut être maintenue notamment afin d’informer public et partenaires de notre mouvement. D’où nécessité d’avoir des supports papier.
- Harceler le ministère : pétitions, courriers, renvoi des appels… peut-être possibilité d’une action à Paris…
- Ne pas participer aux réunions avec nos partenaires : administrations, élus, associations, autres forces de police, Parquets… mais expliquer pourquoi.
- Prévoir des actions coup de poing d’envergure pour marquer différentes étapes du mouvement. Par exemple, se rendre au salon de l’agriculture en tenue ou en civil pour se faire entendre.
Actions de communication :
Depuis le début du mouvement syndical à l’ONCFS, de nombreux ATE et TE ont suivi le mot d’ordre syndical en prenant leur service uniquement au bureau. Mais cette action n’a pas suffisamment été accompagnée d’une communication externe, que ce soit auprès du grand public ou de nos partenaires. De plus, le manque de communication interne ne facilite pas notre action. Nous proposons donc diverses actions pour améliorer cette situation :
Communication interne :
Prévoir dans la semaine (avant le 12/02) un calendrier de rencontres régionales dans le but d’uniformiser notre mouvement en réfléchissant aux actions, documents de communication… leur réalisation pouvant être dévolue aux « bonnes volontés ».
Forum de discussion : profiter de l’excellente idée de la création d’un forum internet.
Communication externe :
- Utilisation de la messagerie électronique pour informer la presse, les élus (députés, sénateurs et conseillers généraux dans une moindre mesure. Pas de pièces jointes dans les messages car beaucoup sont bloquées à l’arrivée). Continuer à fournir des documents expliquant nos revendications ainsi que nos actions (du type : un document par jour en reprenant seulement un axe ou une action).
- Les députés et élus : par exemple, définir une période pour prendre des rendez-vous ou venir aux permanences, et ce, dans tous les départements. Expliquer nos missions, les enjeux, notre situation, nos revendications et nos actions, remettre des documents et des plaquettes.
- Les médias : essayer de rencontrer des journalistes (radio, TV, presse écrite). Les mails et appels téléphoniques ne suffisent souvent pas. Remettre un communiqué de presse aux différents médias locaux. Toujours après un appel national…
- Expliquer clairement notre position aux différents interlocuteurs qui nous appellent ou que l’on rencontre sur le terrain afin qu’ils aient connaissance de notre mouvement.
La seule façon de défendre ses idées et ses principes est de les faire connaître.
Conclusion :
Présents au bureau, nous avons du temps pour nous concerter et nous structurer.
Ne le perdons pas !
Si nous voulons que ce mouvement vive, il est nécessaire que chaque agent se sente investi personnellement d’une mission. Les syndicats manquent de moyens humains, mobilisons nous (tous les agents, même non syndiqués) pour faire vivre ce mouvement.
Structurons nous pour avoir des actions, des moyens, des outils communs à tous afin d’agir d’un même élan, ce qui fera notre force. Par exemple, il nous semble aujourd’hui primordial d’avoir des informations claires et précises sur ce que l’on doit faire dans notre quotidien, tant sur les actions à mener que sur leur communication ; il faut que l’on ait des documents qui soient fournis quotidiennement aux agents pour faire part de nos axes revendicatifs à tous nos partenaires (courriers, communications directes, sollicitation des médias, politiques…).
Faisons la même chose partout !
Les techniciens et agents du SD69 :
Yves BRAY
Sébastien LEONE
Roger OGEARD
Serge STEFANOWICZ
Philippe LOURY
Henri BOICHUT
Marc BERNARD
Etienne DUPUIS
Nicolas ROSSIGNOL